Les murs de cultures : agriculture urbaine au XVIe siècle

Salut les jardiniers,

 

Je suis tombé sur un article anglais vraiment très intéressant du coup je vous l’ai traduit…

On nous conseille souvent de consommer des produits locaux et de saison, soit parce que les produits issus d’autres cultures ont été transportés sur de longues distances, soit parce qu’ils ont été produits dans des serres à tendance énergivore. Mais ça n’a pas toujours été ainsi. Entre le XVIè et le XXè siècle, des agriculteurs urbains ont pu cultiver des fruits et des légumes poussant normalement dans des climats méditerranéens aussi haut dans le nord que l’Angleterre ou les Pays-Bas, en utilisant uniquement des énergies renouvelables.

 

Photo : des murs de culture à Montreuil, un quartier de Paris
Photo : des murs de culture à Montreuil, un quartier de Paris

 

Les cultures poussaient ainsi entourées d’importants « murs de cultures », qui emmagasinaient la chaleur produite par le soleil durant la journée pour ensuite la libérer pendant la nuit, créant ainsi une sorte de microclimat permettant d’accroître la température de plus de 10°C.

 

Plus tard, des serres construites accolées aux murs de culture ont amélioré de beaucoup les résultats obtenus par l’utilisation de la seule énergie solaire. Mais c’est seulement à la toute fin du XIXè siècle que la serre est devenue la construction entièrement vitrée et artificiellement chauffée  que l’on connait aujourd’hui, dans laquelle la chaleur est perdue presque instantanément – soit l’exact opposé de la technique qui lui avait donné le jour.

 

Les serres en verre modernes, souvent situées dans des climats tempérés où les hivers peuvent être froids, nécessitent d’importantes entrées d’énergie, principalement pour chauffer mais aussi pour assurer les apports en lumière artificielle et la régulation de l’humidité.

 

D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (ONUAA ou FAO), les récoltes cultivées dans des serres chauffées auraient des besoins en énergie intensifiés d’environ 10 à 20 fois ceux des mêmes récoltes qui auraient elles poussé dans des champs dits libres. En effet, une serre chauffée nécessite environ 40 mégajoules d’énergie pour faire grandir un kilogramme de produits frais, comme les tomates ou les poivrons. Ce qui rend les cultures sous serre aussi énergivores que la viande de porc (40-45 MJ/kg aux Etats-Unis).

 

Serres tout en verre de type néerlandais. Photo : Wikipédia
Serres tout en verre de type néerlandais. Photo : Wikipédia

 

Aux Pays-Bas, qui est le plus grand producteur mondial de cultures sous serre, quelques 10,500 hectares de serres ont nécessité 120 pétajoules (PJ) de gaz naturel en 2013 – ce qui correspond à peu près à la moitié de la quantité d’énergies fossiles utilisées pour le fonctionnement des voitures des Néerlandais.

Cette augmentation des besoins en énergie n’est pas étonnante. Chauffer une construction entièrement faite de verre est très énergivore, en ce que le verre a une capacité d’isolation très limitée. Chaque mètre carré de verre, même avec un triple vitrage, perd dix fois plus de chaleur qu’un mur.

 

Murs de culture

 L’architecture des serres modernes est sensiblement différente de celle des origines pendant le Moyen-Âge. Initialement, la volonté de produire des cultures avec d’importants besoins en matière de chaleur dans des régions tempérées (et d’étendre ainsi la saison des récoltes pour les cultures locales) n’impliquait aucune construction en verre. En 1561, le botaniste suisse Conrad Gessner a décrit le rôle des murs de culture chauffés par le soleil dans le mûrissement des figues et des groseilles, qui murissent plus vite encore lorsqu’ils sont cultivés ainsi.

 

Les observations de Gessner ont abouti à l’émergence de « murs de culture » dans l’Europe du Nord-Ouest. En plantant des arbres fruitiers à proximité directe d’un mur spécialement conçu avec une masse thermique importante et une exposition vers le sud, un microclimat est créé qui permet la culture de fruits dits méditerranéens dans des climats tempérés, comme veux du Nord de la France, de l’Angleterre, de la Belgique ou des Pays-Bas.

Un mur de culture anglais. Wikipédia
Un mur de culture anglais. Wikipédia

 

Le mur de culture réfléchit la lumière du soleil pendant la journée, ce qui améliore les conditions de croissance. Il absorbe également la chaleur du soleil, qui est ensuite progressivement relâchée pendant la nuit, ce qui permet de prévenir les dommages éventuel du gel. En conséquence, un microclimat plus chaud est engendré sur la face sud du mur tout au long de la journée et de la nuit.

 

Les murs de culture protègent aussi les récoltes des vents froids du nord. Les grands toits de tuiles ou les auvents en bois qui surplombent ces murs constituent souvent un bouclier contre la pluie, la grêle, ou les déjections des oiseaux. Parfois, des sortes de nattes ou de paillassons peuvent même être suspendus au mur lorsque le temps est mauvais et protéger ainsi les récoltes.

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Le concept du mur de culture apparait autour du début de ce que l’on appelle le Petit âge glaciaire, une période de froid exceptionnel survenue en Europe entre approximativement 1550 et 1850. En réaction, les Français ont rapidement commencé à perfectionner cette technique en élaguant les branches des arbres fruitiers de telle manière qu’ils puissent être fixés à une charpente de bois sur le mur.

 

Cette pratique, entendue sous le nom d’« espalier », leur a permis d’optimiser leur utilisation de l’espace disponible et de faire plus de progrès encore sur leurs conditions de cultivation. Les arbres fruitiers étaient ainsi placés à une distance suffisante du mur pour leur donner assez d’espace pour les racines tout en assurant une bonne circulation de l’air et une lutte antiparasitaire au sol.

 

Des murs de pêches en plein Paris

 Initialement, les murs de culture se retrouvaient exclusivement dans les jardins de riches et influentes personnes de l’époque, comme par exemple au château de Versailles. Cependant, certaines régions françaises ont développé plus tard de leur côté un modèle d’agriculture urbaine basé également sur le principe des murs de culture. L’exemple le plus significatif se trouve à Montreuil, une banlieue de Paris, où des pêches ont pu être cultivées à grande échelle.

 

Fondée au cours du XVIIè siècle, la banlieue de Montreuil possédait plus de 600 km de murs de culture dans les années 1870, époque à laquelle l’industrie du mur de culture atteint son apogée. Le dédale de 300 hectares de murs entremêlés était un spectacle si surprenant pour les étrangers que l’armée prussienne elle-même serait venue se balader autour de Montreuil à l’occasion du siège de Paris en 1870.

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Les pêches sont des fruits originaires des régions méditerranéennes de la France, et pourtant la banlieue de Montreuil a pu produire à cette époque plus de 17 millions de fruits par an, renommés pour leur qualité. Construire davantage de murs toujours plus proches les uns des autres a permis par ailleurs d’accroitre l’efficacité de la technique, en ce que plus de chaleur était ainsi capturée et la menace du vent de son côté complètement écartée. À l’intérieur de ces vergers, les températures étaient généralement comprises entre 8 et 12°C de plus qu’à l’extérieur.

 

Les murs mesurant de 2,5 à 3 mètres de haut étaient épais de plus d’un demi-mètre et enrobés d’un enduit de craie. Aussi, des sortes de paillassons pouvaient être utilisés pour protéger les fruits en les recouvrant lors de nuits très froides. Dans la partie centrale des jardins, des fruits tolérant des températures plus basses étaient cultivés, tels que les pommes, les poires, les framboises, les légumes ou les fleurs.

 

Des cépages à Thomery

 En 1730, un marché similaire a été mis au point pour la culture du raisin à Thomery, commune située à environ 60km au sud-est de Paris – un endroit très au nord pour cultiver ces fruits. Au cours du pic de production du début du XXè siècle, plus de 800 tonnes de raisin étaient ainsi produites sur une étendue d’environ 300 km de murs de culture, réunis ensemble sur une étendue de 150 hectares de terrain.

 

Ces murs, faits de glaise avec un toit de chaume, étaient hauts de 3m et longs de plus de 100 mètres, espacés entre eux de 9 à 10 mètres. Ils étaient tous complétés par une couronne de tuiles et certains d’entre eux possédaient même une petite voute de verre.

 

Parce que le raisin pour croître nécessite un climat chaud et sec, il a été décidé d’orienter les murs de culture vers une exposition au sud-est. Bien qu’une exposition au sud aurait été la plus chaude, le raisin aurait cependant pris le risque d’être exposé aux vents humides et aux pluies venant du sud-ouest. Ainsi, les murs de culture orientés à l’ouest et au sud-ouest étaient eux privilégiés dans la production de raisin de moindre qualité.

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Une partie de la ville de Thomery aujourd’hui, sur Google Maps. Les anciens murs de cultures continuent de dominer le paysage. Les habitations ont été construites plus tard.

 

Certains cultivateurs de Thomery ont aussi construit des « espaliers contrepoids » qui étaient de plus petits murs comparés aux principaux murs de culture. Ils étaient hauts d’un mètre seulement et étaient placés à une distance d’un à 2,5 mètres du mur de culture, afin d’optimiser le microclimat. Dans les années 1840, Thomery bénéficiait ainsi d’une certaine renommée pour ses techniques avancées de taille des grappes de raisin et d’accrochage aux murs de cultures. Ce savoir-faire s’est ensuite répandu à Montreuil et alentours.

 

Technique de stockage du raisin à Thomery. Photo : Topic Tops
Technique de stockage du raisin à Thomery. Photo : Topic Tops

 

Les cultivateurs de Thomery ont également su développer un innovant système de stockage du raisin. Il s’agissait de plonger le pied de raisin des bouteilles remplies d’eau, qui étaient entreposées dans de grands égouttoirs en bois dans les caves ou les greniers des bâtiments. Certains de ces entrepôts comptaient ainsi plus de 40,000 bouteilles contenant chacune une ou deux grappes de raisin. Le système de stockage permettait au raisin de rester frais pendant plus de six mois.

 

Les murs de culture sinueux

 L’industrie du mur de culture dans les « Pays-Bas » d’Europe (actuellement la Belgique et les Pays-Bas) se sont aussi lancés dans la production de raisin. Depuis les années 1850, Hoeilaart (à côté de Bruxelles) et le Westland (la région qui est aujourd’hui la plus grande région hollandaise consacrée à l’industrie de serre) sont devenus d’importants producteurs de raisin de table. En 1881, le Westland possédait 178 km de murs de culture.

 

Un exemple de mur de cultures sinueux aux Pays-Bas. Wikipédia
Un exemple de mur de cultures sinueux aux Pays-Bas. Wikipédia

 

Un autre genre de mur de cultures. Wikipédia
Un autre genre de mur de cultures. Wikipédia


Les Néerlandais ont de leur côté aussi contribué au développement du concept de mur de cultures. Ils ont commencé par construire des murs de cultures dès la première moitié du XVIIIè siècle, initialement seulement dans les jardins de certains châteaux et maisons de campagne. Beaucoup d’entre eux avaient des formes singulières. Le plus significatif de tous était certainement le mur sinueux ou mur dit « crinkle crankle ».

 

Bien qu’il soit en fait plus long qu’un mur droit, le mur sinueux est économe en matériaux car il peut être construit de sorte à être assez robuste avec une seule fine couche de brique. L’alternance des courbures convexes et concaves dans le mur assure une certaine solidité et aide le mur à résister aux pressions latérales. En outre, les pentes permettent d’obtenir un microclimat optimisé comparé à celui offert par un mur droit. Un critère primordial pour les Néerlandais, situés à presque 400 km au nord de Paris.

 

Des variantes du modèle de mur sinueux possédaient des parties encastrées et protubérantes avec d’avantage de formes angulaires. Certaines de ces variantes semblent avoir été construites en dehors des Pays-Bas, avec  l’exception de ces murs construits par les Néerlandais dans les régions de l’Est de l’Angleterre (dont les deux tiers dans la région du Suffolk). Dans leur propre pays, les Néerlandais ont construit des murs de culture aussi haut dans le nord que Groningen.

Source : dans « Les murs de culture améliorés » de Nicolas Fatio de Duillier, 1699
Source : dans « Les murs de culture améliorés » de Nicolas Fatio de Duillier, 1699

 

Une autre variante du mur de culture linéaire ou droit a été inventée sous le concept de mur incliné. Ce mur a été imaginé par le mathématicien suisse Nicolas Fatio de Duillier, et décrit dans son livre de 1699 « Les murs de culture améliorés ». Ainsi, un mur construit selon une inclinaison de 45 degrés par rapport à l’horizon nord et faisant face au sud capterait d’après cet ouvrage l’énergie solaire pendant une plus grande partie du jour, améliorant la croissance des cultures.

 

Les murs de culture chauffés

 En Grande-Bretagne, aucune industrie d’agriculture urbaine n’est apparue, mais le mur de culture est devenu un équipement standard des jardins de maisons de campagne à partir des années 1600. Les Anglais ont développé des murs de culture chauffés dans les XVIIIe et XIXe siècles, afin de garantir que les fruits ne périssent pas par le givre et pour accompagner la maturation du fruit et le vieillissement du bois.

Un exemple de mur de cultures chauffé à Liverpool. Photo : The Horticultural Therapist
Un exemple de mur de cultures chauffé à Liverpool. Photo : The Horticultural Therapist

Dans ces « murs chauffés », des flux horizontaux circulaient d’avant en arrière, ouvrant sur les cheminées situées en haut des murs. Initialement, les murs creux étaient chauffés par des feux allumés à l’intérieur, ou par de petites chaudières situées derrière le mur. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, de plus en plus de murs de cette sorte ont commencé à être chauffés par des tubes d’eau chaude.

 

Le déclin du mur de culture européen a commencé à la fin du XIXè siècle. Entretenir un mur de culture était un travail intense et pénible qui nécessitait beaucoup de savoir-faire dans l’élagage, le taillage, le ramassage des feuilles, etc. Le développement des chemins de fer a par ailleurs favorisé l’importation de produits venant du sud, ce qui nécessitait un travail moins pénible et qui était également moins cher à produire. Les serres chauffées artificiellement pouvait aussi produire autant ou plus de rendements tout en impliquant beaucoup moins de travail qualifié.

 

La naissance des serres

 L’approvisionnement en larges plateaux de verres transparents n’était pas chose facile pendant le Moyen-Âge et même au début de la période moderne, ce qui a limité l’utilisation de l’effet de serre pour la production des récoltes. Les vitres des fenêtres étaient généralement faites de disques de verre soufflé, qui pouvaient seulement être produits en de petites dimensions. Pour produire un large disque de verre, les petites pièces étaient fusionnées en tiges ou en barres de vitrage. Néanmoins, les producteurs européens ont fait usage de méthodes de serres à petite échelle jusqu’au début des années 1600. Les formes les plus simples de serres se déclinaient sous forme de cloche, une sorte de pot en verre sans fond, qui était placée sur les plantes. Parfois, du purin de cheval était ajouté à l’intérieur de la cloche pour insuffler davantage de chaleur.

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La naissance de la serre. Photo : Rijksdienst voor het Cultureel Erfgoed

 

Dans les années 1800, quelques cultivateurs belges et néerlandais commencèrent à expérimenter la technique du positionnement de planches de verre contre les murs de cultures, et découvrirent qu’il était ainsi possible de booster la croissance des récoltes. Cette technique a peu à peu évolué sous la forme de serres, construites contre les murs de culture. Dans la région néerlandaise du Westland, les premières de ces serres ont été construites aux alentours de 1850. En 1881, environ 22km des 178km de murs de cultures étaient dans le Westland sous verre.

 

Ces structures de serres devinrent plus grandes et plus sophistiquées à la fois, mais elles gardaient toutes l’avantages connu de la masse thermique du mur de cultures, qui emprisonnait la chaleur du soleil pour l’utiliser à la nuit venue. De plus, beaucoup de ces structures étaient prévues avec des nattes isolantes que l’on pouvait étendre sur le verre pendant la nuit, lors de périodes de froid, ou de mauvais temps. Pour résumer, les premières serres étaient des bâtiments à énergie positive.

Exemple de serre construite contre un mur de culture sinueux
Exemple de serre construite contre un mur de culture sinueux

 

Une serre néerlandaise des années 1930, construite contre un mur de briques.
Une serre néerlandaise des années 1930, construite contre un mur de briques.

Les premières serres tout en verre furent construites seulement dans les années 1890, la première en Belgique, et peu de temps après aux Pays-Bas. Ce sont en fait deux avancées notables qui ont permis leur développement. La première fut l’invention d’une méthode de production de disques de verre, qui permettait de construite des fenêtres de taille bien plus importante. La deuxième fut les avancées en matière d’énergie fossile, qui rendit possible la préservation de la température à l’intérieur d’une construction en verre en dépit des larges pertes de chaleur.

 

En conséquence, au début du XXè siècle, la serre devint une structure construite sans masse thermique. Si le mur de cultures était à l’origine de tout, il était maintenant définitivement écarté.

 

Pendant les crises du pétrole dans les années 1970, un regain d’intérêt se fit sentir pour les serres à énergie positive. Cependant, cette attention se détourna vite quand les prix de l’énergie retombèrent, et les serres en verre demeurèrent le cheval de Troie de l’horticulture du monde du Nord-Ouest. Les Chinois, cependant, construisent 800 000 hectares de serres à énergie positive lors des trois derniers siècles – ce qui symbolise 80 fois la surface de toutes les serres en verre des Pays Bas.

 

* Le concept de serre fut inventé par les Romains au cours du deuxième siècle après JC. Malheureusement, cette technique disparut à l’occasion de la chute de l’Empire Romain. Les Romains auraient construit de grands disques de verre, et bâti des serres contre des murs de briques. Leur technique fut seulement reprise dans les années 1800 par les Néerlandais. Cependant, les serres romaines restèrent un jouet pour les riches et ne devinrent jamais une source importante de nourriture. Les Chinois et les Coréens construisent également des serres avant et pendant le Moyen-Âge. Un papier huilé était utilisé comme revêtement transparent. Toutes ces serres avaient des murs fins servant à capter la chaleur du soleil et/ou un système à chaleur radiante (comme les Kang chinois ou les Ondol Coréens).

 

 

Sources:

4 réactions sur “ Les murs de cultures : agriculture urbaine au XVIe siècle ”

  1. JT Réponse
    Merci pour cet article très inspirant. Je cogite depuis quelques temps sur le modèle de serre à adopter pour mes cultures et ca m’a définitivement convaincu de faire une serre en dur avec un mur en brique.
  2. Pierric Dupuis Réponse
    Incroyable toutes ces valeurs qu’on a perdues. Et si on revenait en arrière?
    Pierric D.
  3. Alban Réponse
    Merci pour la traduction c’est comme tu dis un très bon article qui méritait lecture… le flemme en anglais! MDR

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